Citroën propose des motorisations à même de fonctionner avec des biocarburants :
le biodiesel pour les motorisations Diesel HDi,
le bioéthanol pour les motorisations essence.
Les biodiesel et bioéthanol participent à la maîtrise du réchauffement climatique en réduisant le taux d’émission de CO2 (principal gaz à effet de serre) des véhicules.
Grâce à l’absence de plomb et à la faible présence de souffre dans leur composition, les biocarburants limitent les émissions polluantes.
En les mélangeant avec des carburants classiques, on obtient une amélioration de la combustion grâce à leur forte teneur en oxygène. Les émissions de particules, de monoxyde de carbone et de polluants sont donc réduites en conséquence.
Le biodiesel est un mélange de gazole et d’huile végétale produite à partir de plantes telles que le colza, le tournesol ou le soja. Cette huile est transformée chimiquement et est ensuite mélangée avec le gazole.
La réglementation européenne autorise l'incorporation de cette huile à hauteur de 5% en volume dans le gazole.
Le bioéthanol est un mélange d’essence et d’éthanol, un alcool produit par fermentation du sucre (betterave ou canne à sucre) ou de l’amidon issu de céréales (blé, maïs...).
Citroën conçoit des moteurs essence capables d’utiliser du carburant incorporant jusqu’à 10% d’éthanol (carburant E10).
Citroën propose aussi, sur certains marchés (Brésil, Suède…), des véhicules disposant de la technologie FlexFuel acceptant les mélanges d’essence et d’éthanol à des proportions variables :
Conscient des problèmes d’arbitrage entre agriculture vivrière et agriculture énergétique, Citroën envisage une utilisation plus large des biocarburants, tout en ayant un bilan social et environnemental positif.
Ces derniers peuvent être issus de la valorisation de la biomasse (ensemble de la plante, culture non alimentaire, déchets organiques), ou encore de l’utilisation de micro-algues.
Citroën vise à assurer la compatibilité de ses moteurs avec ces carburants dès que ceux-ci auront franchi l’étape de la production industrielle, à l’horizon 2020-2030.